Nelly Lieutier, une féministe méconnue

LIEUTIER-BESSON (Nelly) (1829-1900).

Textes inédits

En français, manuscrits autographes sur papier

France, vers 1860-1900

Roman­cière, membre de la Société des gens de Lettres, mil­it­ante de l’association pour les droits des femmes,

Nelly Lieu­t­i­er a aus­si écrit sous le pseud­onyme « Jeanne de Bargny » ou « Gab­ri­el Besson ». Née Besson à La Tremblade (Char­ente-Mari­time), elle avait épousé Théo­phile Lieu­t­i­er, cous­in de Pierre Loti (Juli­en Viaud). Nelly Lieu­t­i­er était donc une tante par alli­ance de Pierre Loti et du poète Léon Dierx. Elle appar­ait déguisée en sor­cière au premi­er plan d’une célèbre photo où il pose dans une salle gothique de sa mais­on à Rochefort en 1888, en sei­gneur du temps de Louis XI entouré par ses invités. Sur leur rela­tion, (voir A. Moulis, « Tendre famili­ar­ité et indul­gente sol­li­citude : cor­res­pond­ance inédite entre Pierre Loti et Nelly Lieu­t­i­er », in Cahiers Pierre Loti, no. 52 (1968), pp. 23 – 25 ; no. 69 (1977), pp. 4 – 6 et 10 – 16 [et d’autres numéros des Cahiers Pierre Loti]).

Elle pub­lia beau­c­oup, not­am­ment des textes pour enfants : Le livre rouge (1884) ; Le Test­a­ment de Maître Michel

(1893) ; L’avarice de tante Ursule (1886), Un jour de plu­ie (1886) ; La journée de Cath­er­ine (1893).

Les textes ici pro­posés, tous auto­graphes, sont appar­em­ment inédits. Il y a des textes mil­it­ants, d’autres de fic­tion : tous donnent l’idée d’une infatig­able auteure.

FIC­TION ET ESSAIS :

1. Les femmes libératrices en France, 51 ff.

2. A l’envers. Comédie en deux act­es, 2 ff. + 11 ff.

3. Le por­trait, 9 ff.

4. Con­cile de femmes au IXe siècle, 20 ff.

5. Le cous­in Dav­id, 33 ff.

6. La famille du docteur, 9 pp.

7. Mademois­elle Cendril­lon, 15 pp.

8. Pauvre petite !, 14 pp.

9. La tour Eif­fel, poème, 2 pp.

10. Suzon, 2 pp.

11. La sœur, 2 pp.

12. Texte sans titre : « Vous est-il arrivé quelque fois de ren­contrer un de ces vieux mes­sages du siècle passé sur lesquels le temps a imprimé ses styg­mates, sans vie­il­lir le cœur, resté vif et chaud comme aux jours de la jeun­esse ? […] », 34 pp.

13. Trois dis­cours (textes de con­férences), 15 pp.-15 pp.-24 pp.

14. Incon­véni­ents d’un chignon trop pointu, 8 pp. (2 copies)

15. Le mariage de Rose et de Jean, 7 pp.

16. Deux vieux, 6 pp.

17. Plan : « Pauvre famille d’ouvriers, déjà char­gée d’enfants… », 2 pp.

18. Entre-nous, 3 pp.

19. Texte : « La grand-mère est assise dans un grand fauteuil près de la porte vit­rée… », 13 pp.

20. Texte : « Dans un aus­tère et sérieux cab­in­et de trav­ail aux sombres meubles… », 3 pp.

21. Rosette, 10 pp.

22. Comédie pour enfants, 8 pp.

On joint des textes divers en fin de liste, sans titre.

DIS­COURS :

1. « La ques­tion si grave que nous voulons essay­er d’effleurer aujourd’hui avec vous… », 24 pp

2. « Apres les paroles si élo­quentes et si spirituelles que vous venez d’entendre…Je ne veux, puisque je prends la mis­sion toute fémin­ine de mettre en relief autant que cela me sera pos­sible les tal­ents lit­téraires et artistiques des femmes qui savent quelque­fois s’élever au des­sus de la foule… », 15 pp. (on joint le brouillon)

3. M.M. : « Ce n’est pas d’une œuvre nou­velle et incon­nue que je vais entre­pren­dre de vous par­ler aujourd’hui. L’Union des femmes de France a déjà, dans le monde enti­er, un reten­tisse­ment qui n’a d’égal que le bien immense qu’elle a déjà pu faire… », 14 pp.