Germaine Lecomte : haute couture

[LECOMTE, Germaine]. [HAUTE-COUTURE].

Ensemble de photographies relatives à Germaine Lecomte

France, s. d., 1928 et 1948

Ger­maine Lecomte (1889−1966) fut l’une des plus grandes cou­tur­ières françaises. Elle fonda sa propre mais­on de haute cou­ture. Afin d’aider sa mère veuve à sub­venir aux besoins de la famille en dif­fi­culté, Mar­ie Ger­maine Lecomte aban­donne ses études et devi­ent cou­tur­ière. Des vis­ites familiales à Par­is la pous­sent à s’installer dans la cap­itale de la mode en 1920. Elle dirige très vite un atelier de cou­ture et va con­naître un vérit­able suc­cès avec sa cli­entèle par­is­i­enne mais aus­si améri­caine. En 1926, la mais­on de cou­ture « Ger­maine Lecomte » occupe trois étages d’un immeuble rue Roy­ale et dis­pose de 450 ouv­rières et 17 man­nequins. Rival­is­ant avec les mais­ons Nina Ricci ou encore Chanel, elle trav­aillera pour de nom­breuses célébrités de l’époque, pour le cinéma et pour les cours roy­ales de toute l’Europe. Avec son com­pagnon, le peintre René Durey (1890−1959), elle est au cœur de la vie artistique et mondaine du tout-Par­is jusqu’en 1957, année où sa mais­on de cou­ture fer­me ses portes.

  1. Pho­to­graph­ie en noir et blanc (dimen­sions : 225 × 173 mm), tirage argen­tique : Ger­maine Lecomte occupée à un essay­age pour la vedette Nita Raya (1915−2015), act­rice française d’origine rou­maine, men­euse de revue aux Folies-Bergères.

  1. Pho­to­graph­ie en noir et blanc (dimen­sions, format oblong : 160 × 222 mm), contre­collée sur du papi­er-car­ton brun (le côté inférieur est abîmé (250 × 320 mm), tirage argen­tique. Dan­seuse de cab­aret vêtue d’une com­binais­on semi-trans­par­ente ser­tie de sequins et de perles. Autour d’elle, un ensemble d’orchestre com­posé de neuf femmes vêtues de com­plets mas­culins avec des hauts-de-forme, dont la neuvième porte un tam­bour où est inscrit en grandes lettres cap­itales « GER­MAINE LECOMTE JAZZ 23 RUE ROY­ALE PAR­IS. » Dédicace manuscrite à l’encre noire en bas à droite du feuil­let : « 25 Novembre 1928. À Mademois­elle G. Lecomte en souven­ir respectueux. De Salm ».

  1. Pho­to­graph­ie en noir et blanc (dimen­sions : 238 × 175 mm), tirage argen­tique, contre­collée sur du papi­er, avec la men­tion manuscrite : « Sept. 1948. My Best Wishes to Ger­maine Lecomte who has made me so many won­der­ful clothes. Mar­jor­ie Wini­fred Bird ». Il s’agit d’une dédicace manuscrite auto­graphe de Madame Bird, veuve de Wal­lis Clin­ton Bird, hérit­i­er de Stand­ard Oil, port­ant une robe de bal en sat­in, en bas d’un escal­i­er, robe dess­inée très vraisemblable­ment par Ger­maine Lecomte.

Joint :

Quatre pho­to­graph­ies rel­at­ives à Jean Dessès (1904−1970), grand cou­tur­i­er français d’origine grecque. Il pos­sède à Par­is, de 1937 à 1968, l’une des plus grandes mais­ons de cou­ture, con­cur­rençant alors Ger­maine Lecomte.

• 218 × 170 mm : Simone Renaut et Jean Dessès en con­ver­sa­tion au cours du tournage du film de la M.G.M. « The Loved and the Lost ». L’actrice porte d’ailleurs l’une de ses créa­tions. Men­tions manuscrites et tam­pon de la S.A.R.L. Jean Dessès au revers de la photographie.

• 230 × 170 mm : pho­to­graph­ie représent­ant une femme en pied port­ant une robe de soirée, créa­tion Jean

Dessès. Tam­pon de la S.A.R.L. Jean Dessès et du pho­to­graphe Pierre André au revers de la photographie.

• 157 × 174 mm : pho­to­graph­ie représent­ant Jean Dessès attablé avec une jeune femme non iden­ti­fiée dans un restaurant.

• 303 × 209 mm : pho­to­graph­ie de Mar­tin Rou­mag­nac représent­ant la très célèbre Marlène Diet­rich en tenue de « campagne ».